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ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIIe SIECLE.
rëns biens, tant meubles que debtes, im­meubles et autres .effectz qui se trouveront luy appartenir au jour de son décedz, pour d'icelle somme de quatre mil cinq cens livres jouir, faire et disposer par led. Raymond, ses hoirs et ayans cause, en plaine propriété comme à luy appartenant. Cestz don, cession et transport faictz pour aucunement reco­gnoistre par led. -s. de Lartigue les bons of­fices et assistances qu'il a receus dud. Ray­mond, de la preuve desquelz: il le relève, et pour la bonne amityé qu'il luy porte, joinct que son bon plaisir est d'ainsy le faire.
Faict et passé es estudes désx notaires soubzsignez, l'an 1645, le i 6e jour de mars après midy, et ont lesd. s. de Lartigue ct Raymond signé la minutte des presentes avec lesd, notaires soubzsignez, demeurée vers Drouyn, l'un d'iceux.
Insinué le 12 mai 1645. — (Arch, nat., Y 18-V-bl. 180 v°.) • ,
248. Simon Le Blanc, maître peintre et sculpteur. — 7 mai 1645. .
Contrat de mariage de Simon Le Blanc(1). maître peintre et sculpteur à Paris, fils de Simon Le Blanc, aussi me peintre el sculp­teur à Paris, et dé Marguerite Quesnel, d'une part, et de Marguerite Marsoc, âgée de vingt-sept ans, fille de feu Pierre Mar­soc, marchand de bois à Paris, et de Claire Lefèvre, d'autre part.
Parmi les témoins figurent Nicolas.Le­blanc, me peintre et sculpteur à Paris, frère du futur; Pierre Leblanc, mc peintre sculpteur à. Paris et peintre ordinaire du Roi,- oncle, et Gillette Cuvillier, sa femme;
Louis Le Blanc, aussi me peintre à Paris, cousin germain; Toussaint Quesnel, aussi m" peintre-sculpteur à Paris, cousin ma­ternel" de Simon Le Blanc-le jeune; Au­gustin Quesnel, m" peintre et sculpteur à Paris, ami de la future.
La future apporte une somme de 3 8oo livres, savoir : 3 5oo livres en argent et 3oo livres en-habits et linge. Les parents du futur lui donnent 1 ooo livres, soit 200 livres en argent et 8oo livres pour le logement et Ia nourriture des mariés en leur maison. —- (Arch, nat., Y 185, fol. 362.)                                            .
249.   Claude' Gov, maitre peintre. 6 juin i645.
Contrat dc mariage de Pierre Ferré, la­boureur à Noisy, au Val -de-Galye(2), d'une part, et de Catherine Villette, veuve de Claude Goy, maître peintre àParis, rue S'-Denis, d'autre part.
Parmi les témoins figurent, du côté de la veuve Goy, Claude et Pierre Goy, ses enfants, et Jacques Pringuet, son gendre, maîtres peintres à Paris. — (Arch, nat., Y 184,
fol. 223.)
250.  — Georges Lallemant, peintre du Roi. . - 22 août i645.
Contrat de mariage de Pierre Geuslain, commis de M. Verdier, secrétaire du Roi et de ses finances, fils de Louis Geuslain, huissier royal Blois, et de Marguerite Margonne, d'une part, et d'Anne Lallement, fijle de feu Georges Lallemant(3), en son vivant peintre ordinaire du Roi, et de Marie
'i' D'après Jal, le mariage du peinire Simon Le Blanc, deuxième du nom, aurait été célébré le 7 mars iC45. Il faut lire le 7 mai.                                         '
■' |2> Dans les environs de Versailles.                                                        ' •
o Jean-Baptiste Lallemant jouissait d'une grande réputation pendant la première moitié du xvu° siècle. Le Poussin fut son élève. Existe-t-il quelque lien de parenté entre Jean-Baptiste et Georges Lallemant? Les dates ne s'opposent pas à cette hypothèse, puisque Georges était mort avant 1645 , laissant une fille en âge de se marier.